24.07.2022
24.07.2022
Aujourd'hui est une journée spéciale. La journée a été planifier la veille à partir d'une simple discussion avec mon oncle : une sortie dans des endroits que je connaissais ou non mais que je n'aurai jamais cru y mettre les pieds. Disons que c'est une journée consacrée au passé, à l'Histoire de la Kyôto Municipal Transportation Bureau.
Avant d'arriver à la première destination, petit passage à l'un des terminus de la ligne 3 célèbre pour la façon dont les véhicules font leur demi-tour dans un petit quartier au niveau de Jōganin Temple. Tout l'intérêt de ce terminus n'est constatable qu'en vidéo, ce que j'ai fait et est visible sur ma chaîne Youtube. Très content d'avoir vu le véhicule 1240, c'était inattendu. Ce véhicule fait parti d'un lot de trois véhicules portant les numéros 1240, 1241 et 1243. Leur spécificité ? Ils ont remplacé les rétro-bus et étaient sans livrée à leur mise en service, s'équipant de la livrée (sous forme de stickers) Raku Bus. Des véhicules qui devaient être exclusifs à la ligne express 100 jusqu'à leur mise au rebut. Mais l'uniformité des options spécifiques aux véhicules des lignes touristiques dès mars 2019 a exclu les trois véhicules de ce service, arborant finalement la livrée municipale pour la première fois. Ils semblent désormais sur la ligne 3.
Direction Hieidaira dans la préfecture de Shiga. L'occasion d'écouter le merveilleux (et très bruyant) son du moteur d'un Hino Blue Ribbon KV290 (même chose que le Isuzu Erga LV290) de Keihan Bus durant le trajet.
L'intérêt de ma venue dans cette zone ? Deux antiques bus de la ville de Kyôto abandonnés au milieu de nul part. Il semble qu'ils étaient déjà sur place en 1972, lorsque cette zone montagneuse a reçu des travaux pour y développer une zone résidentielle. Deux véhicules datant vraisemblablement du début des années 1960, des Isuzu BA. Impossible de dire la date exacte, les numéros de parc ne figurent plus sur les carrosseries. Ils ont été dégrader par des sombres merdes et il y a peut-être une secte dédiée aux parapluie qui rôde dans le coin. Le second véhicule un peu plus haut est mieux conservé. Il y a encore des restes d'électronique, d'indications intérieur et inscriptions sur la carrosserie.
A l'époque on trouvait encore ce genre de vieilles antiquités un peu partout sur l'archipel. Mais avec l'agrandissement des villes et tout le tralala, presque tout à fini par disparaître. S'il en reste c'est génial.. A condition que des connards viennent pas dégradé les rares fenêtres du passé. J'espère qu'ils n'étaient pas vacciné contre le tétanos... Quoique dans le pays des adorateurs du vaccin.
Ce n'est pas une petite promenade mais une randonnée. Par chance il y a de l'ombre et un vent frais. Cependant ce n'est pas nos montagnes du Mercantour etc.. Ici les sangliers n'ont aucune pitié des visiteurs.
Direction le sommet du Daimonjiyama puis l'emplacement du symbole du Dai. En chemin mon oncle remarque une autre carcasse d'un antique bus de la ville de Kyôto au milieu d'un débarras dans un bâtiment. Celui-ci est identifiable : Hino RE100 de carrosserie Kin-san numéro 1125 de 1974. Il reste encore l'étiquette indiquant qu'il s'agit d'un véhicule roulant dans la périphérie et dont le tarif monte en fonction de l'arrêt de montée et de descante.
La vue depuis le Daimonjiyama est splendide. Kyôto, le district de Yamashina, Osaka et ses grattes ciels au loin. C'est un blog sur les bus, je ne vais pas m'attarder sur autre chose. Je cherchais au loin le dépôt de Nishigamo sans succès. Par contre Kinrin est juste en bas. Deux véhicules de la ligne 17, petit soucis d'horaire je dirais.
La journée se termine autour de la succursale Kinrin. Quelque part dans cette zone se trouve deux anciennes rames du tramway municipal. Les rames 1801 et 2603. Et contrairement aux autres modèles préservés (ou plutôt abandonnés ici et là), ceux-là sont bien conservés. Il reste encore les anciennes publicités et un ancien plan du réseau de tramway. La plupart des autres rames sont réaménagés en librairie, ceux-là sont restés authentiques.
Avant d'arriver à la première destination, petit passage à l'un des terminus de la ligne 3 célèbre pour la façon dont les véhicules font leur demi-tour dans un petit quartier au niveau de Jōganin Temple. Tout l'intérêt de ce terminus n'est constatable qu'en vidéo, ce que j'ai fait et est visible sur ma chaîne Youtube. Très content d'avoir vu le véhicule 1240, c'était inattendu. Ce véhicule fait parti d'un lot de trois véhicules portant les numéros 1240, 1241 et 1243. Leur spécificité ? Ils ont remplacé les rétro-bus et étaient sans livrée à leur mise en service, s'équipant de la livrée (sous forme de stickers) Raku Bus. Des véhicules qui devaient être exclusifs à la ligne express 100 jusqu'à leur mise au rebut. Mais l'uniformité des options spécifiques aux véhicules des lignes touristiques dès mars 2019 a exclu les trois véhicules de ce service, arborant finalement la livrée municipale pour la première fois. Ils semblent désormais sur la ligne 3.
Direction Hieidaira dans la préfecture de Shiga. L'occasion d'écouter le merveilleux (et très bruyant) son du moteur d'un Hino Blue Ribbon KV290 (même chose que le Isuzu Erga LV290) de Keihan Bus durant le trajet.
L'intérêt de ma venue dans cette zone ? Deux antiques bus de la ville de Kyôto abandonnés au milieu de nul part. Il semble qu'ils étaient déjà sur place en 1972, lorsque cette zone montagneuse a reçu des travaux pour y développer une zone résidentielle. Deux véhicules datant vraisemblablement du début des années 1960, des Isuzu BA. Impossible de dire la date exacte, les numéros de parc ne figurent plus sur les carrosseries. Ils ont été dégrader par des sombres merdes et il y a peut-être une secte dédiée aux parapluie qui rôde dans le coin. Le second véhicule un peu plus haut est mieux conservé. Il y a encore des restes d'électronique, d'indications intérieur et inscriptions sur la carrosserie.
A l'époque on trouvait encore ce genre de vieilles antiquités un peu partout sur l'archipel. Mais avec l'agrandissement des villes et tout le tralala, presque tout à fini par disparaître. S'il en reste c'est génial.. A condition que des connards viennent pas dégradé les rares fenêtres du passé. J'espère qu'ils n'étaient pas vacciné contre le tétanos... Quoique dans le pays des adorateurs du vaccin.
Ce n'est pas une petite promenade mais une randonnée. Par chance il y a de l'ombre et un vent frais. Cependant ce n'est pas nos montagnes du Mercantour etc.. Ici les sangliers n'ont aucune pitié des visiteurs.
Direction le sommet du Daimonjiyama puis l'emplacement du symbole du Dai. En chemin mon oncle remarque une autre carcasse d'un antique bus de la ville de Kyôto au milieu d'un débarras dans un bâtiment. Celui-ci est identifiable : Hino RE100 de carrosserie Kin-san numéro 1125 de 1974. Il reste encore l'étiquette indiquant qu'il s'agit d'un véhicule roulant dans la périphérie et dont le tarif monte en fonction de l'arrêt de montée et de descante.
La vue depuis le Daimonjiyama est splendide. Kyôto, le district de Yamashina, Osaka et ses grattes ciels au loin. C'est un blog sur les bus, je ne vais pas m'attarder sur autre chose. Je cherchais au loin le dépôt de Nishigamo sans succès. Par contre Kinrin est juste en bas. Deux véhicules de la ligne 17, petit soucis d'horaire je dirais.
La journée se termine autour de la succursale Kinrin. Quelque part dans cette zone se trouve deux anciennes rames du tramway municipal. Les rames 1801 et 2603. Et contrairement aux autres modèles préservés (ou plutôt abandonnés ici et là), ceux-là sont bien conservés. Il reste encore les anciennes publicités et un ancien plan du réseau de tramway. La plupart des autres rames sont réaménagés en librairie, ceux-là sont restés authentiques.
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